La première division anglaise va désormais avoir un prize money, ici une prime allouée à chaque club en fin de saison en fonction de leur classement final. Un prize money dont la mise en place avait été annoncée au mois de mars dernier à l'occasion de la signature du partenariat avec la banque Barclays dont le nom est également intégré dans l'intitulé du championnat (naming), qui s'appelle désormais la Barclays FA WSL (Women's Super League).

 

Pour l'équipe vainqueur du championnat, une prime de 100.000 livres (environ 109.200 euros) sera attribuée à l'équipe vainqueur. L'ensemble des équipes engagées recevront une prime selon le barème suivant :

2e) 67.000 livres (environ 73.200 euros)

3e) 60.000 (env. 65.540 euros)

4e) 55.000 (env. 60.000 euros)

5e) 49.000 (env. 53.520 euros)

6e) 43.000 (env. 47.000 euros)

7e) 36.000 (env. 65.540 euros)

8e) 30.000 (env. 39.320 euros)

9e) 24.000 (env. 26.200 euros)

10e) 18.000 (env. 19.650 euros)

11e) 12.000 (env. 13.100 euros)

12e) 6.000 (env. 6550 euros)*

* Soit un total de 500.000 livres (environ 550.000 euros). La 12e équipe au classement sera reléguée en Championship.

 

Ce partenariat avec Barclays a été estimé par la presse anglaise à plus de 10 millions de livres sterling (environ 10,9 millions d'euros). Il est censé à la fois à rendre plus attractif la FA WSL, mais également participer à développer les structures de formation, et rendre plus accessible la pratique du football pour les jeunes joueuses.

Un partenariat qui intervient également à un moment où le football féminin anglais a lancé un mouvement accéléré de professionnalisation, avec une FA WSL désormais complètement professionnelle et une seconde division (Championship) semi-professionnelle. Cette tendance est également illustré par l'arrivée en FA WSL de Manchester United et de Tottenham.

Parmi les 12 équipes qui évolueront en FA WSL cette saison, dix sont des sections féminines de clubs évoluant en Premier League (l'élite anglaise chez les garçons), et deux (Reading et Birmingham City) de clubs évoluant en deuxième division (Championship), avec donc comme en France, les mêmes couleurs qui se retrouvent dans l'élite chez les femmes et chez les hommes.

 

Photo: Reuters / BBC

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