C’est une affaire a priori sans gravité mais qui semble être venue pimenter l’avant-match de la demi finale de Coupe du Monde entre l’Angleterre et les États-Unis, prévue demain soir (21h) au Parc OL. Des membres de staff de l’équipe américaine ont visité l’Hôtel Fourvière où réside actuellement l’équipe d’Angleterre. Un passage qui a lieu alors que les Lionesses étaient à l’entraînement.

 

Un passage dans les quartiers de l’adversaire qui n’a pas manqué de faire réagir Phil Neville, l’entraîneur anglais qui a ironisé « j’espère qu’ils ont apprécié l’hôtel » estimant que « ce [n’était] pas le genre de pratiques qu’il espère voir de la part de son équipe ». Il a également interpellé à distance Jill Ellis, la sélectionneuse américaine opinant qu’elle ne devait probablement « pas être heureuse de cet arrangement ».

 

Derrière cette polémique, il y a les détails de l’organisation des derniers jours de la compétition. Si la sélection des États-Unis et son staff sont logés actuellement dans un autre hôtel lyonnais, en cas de victoire face à l’Angleterre demain soir, la sélection américaine viendrait s’installer dans l’hôtel où loge actuellement les Anglaises.

 

Jill Ellis a d’ailleurs évoquer une logique « d’anticipation » afin d’avancer sur « les préparatifs pour le staff » US, et s’est défendue de toute « arrogance » vis-à-vis de l’équipe anglaise en planifiant d’ores et déjà de prendre leur place dans cet hôtel. Des ‘‘mauvaises manières’’ qui ont visiblement choqué le coach anglais, alors que la pratique tend à éviter de se présenter à l’hôtel de l’équipe adverse, surtout avant un match dans cette magnitude.

Cet épisode traduit peut-être et avant tout la volonté pour l’Angleterre d’être prise au sérieux par les championnes du monde américaines. Une manière de leur rappeler qu’elles devront aller chercher la victoire face aux Lionesses avant de pouvoir s’imaginer remporter un quatrième titre mondial.    

. La rédaction