Face à la Suède, Danielle van de Donk a largement contribué à la victoire des Oranje et une qualification historique pour la finale de la Coupe du Monde. Nous avons eu l’occasion d’échanger avec elle pour évoquer ce match et la finale à venir face aux États-Unis.

 

« Nous continuons à écrire l’histoire avec l’équipe nationale des Pays-Bas. C’est quelque chose d’impressionnant, et dont nous pouvons être fières. Je vois tout cela comme quelque chose de très positif, et je serai fière quelque soit ce qui va se passer [dimanche] en finale. »

 

Est-ce que vous êtes surprise d’avoir réussi un tel parcours ? Je vous pose la question parce que quand on posait la question au fil des matches, il y avait toujours de la prudence dans les réponses de l’équipe sur vos ambitions dans le tournoi

« Je pense qu’on ne peut pas voir l’avenir, donc on essaye de prendre ce qui se présente devant nous (…) et cela me paraît logique [comme manière de faire]. »

 

Sur un plan personnel, on avait le sentiment que vous étiez partout aujourd’hui, au milieu, côté gauche après l’entrée de Jill Roord, vous avez touché énormément de ballons. Comment vous vous êtes vue dans ce match avec le rôle que vous aviez à jouer ?

« Dans un tournoi comme la Coupe du Monde, que vous êtes allées aussi loin, à ce niveau, il y a besoin que vous donniez tout ce que vous avez, c’est ce que j’ai essayé de faire aujourd’hui. Quand je regarde à l’équipe, je pense que c’est ce que tout le monde a fait [ce soir]. Nous sommes toutes épuisées, mais nous sommes aussi toutes très fières. »

 

L’impression, c’est aussi que vous étiez aussi la joueuse qui cherchait en permanence à trouver les espaces dans cette défense suédoise, ce qui n’était pas évident ce soir.

« Oui, c’est une de mes qualités, et donc ce sont des choses dont je dois me préoccuper [sur le terrain]. C’est ce que je peux apporter dans un match, et si je ne le fais pas, je pense que [Sarina Wiegman] va me faire sortir du terrain (rires). »

 

Sur le but de Jackie Groenen, l’action démarre avec une passe de votre part vers Vivianne Miedema qui est votre coéquipière en club. Sur ce type d’action, est-ce que cette habitude à jouer ensemble facilite les choses pour se trouver ?

« Oui, c’est sûr. Je sais comment elle se déplace, comment elle joue, ce qu’elle aime ou non, et elle fait la même chose avec moi. Donc oui, clairement, je pense que cela facilite les choses. J’ai aussi une bonne connexion avec le reste de l’équipe mais probablement encore meilleure avec Viv [Miedema]. »

 

Sur l’apport de Shanice van de Sanden, qui a débuté sur le banc pour la première fois du tournoi, et dont l’entrée a participé à la victoire des Pays-Bas en prolongation

« Je pense que c’est incroyable, elle a apporté tellement d’énergie dans ce match. En réalité, elle a fait ça toute la journée, depuis le petit-déjeuner jusqu’à maintenant. C’est une joueuse incroyable, avec une incroyable personnalité. Et la manière dont elle a géré cette situation, de rentrer dans ce match sortie du banc, c’est formidable. J’ai beaucoup de respect pour elle. »

 

En finale, vous allez jouer face aux États-Unis, la meilleure équipe du monde, la nation référence. Comment vous abordez ce match, en sachant que vous avez un jour de repos en moins, la prolongation...

« Je pense qu’elles ne sont pas encore la meilleure équipe du monde parce que c’est ce que nous allons jouer maintenant. Nous nous sommes faîtes à l’idée de ce jour de repos en moins, cela va aller pour nous. Nous allons bien récupérer, bien manger et dormir, donc ça va aller pour nous. »

 

Photo: Getty Images / FIFA

Hichem Djemai