En marge du rassemblement des Bleues à Clairefontaine, la sélectionneuse de l'équipe de France est revenue sur la préparation du match amical de samedi (21h) face au Brésil. L'occasion d'évoquer les axes de travail du groupe tricolore et de l'évolution du groupe à l'approche de la Coupe du Monde 2019.

 

Face au Brésil, faut-il s'attendre à de nouveaux essais tactiques ?

« Il n'y aura pas d'essais mais on va jouer dans une configuration dans laquelle on n'a pas l'habitude d'évoluer. J'aimerais revoir des choses, voir [sur] la performance que l'on a fait, si c'était un coup de chance, ou si l'on est capable de rééditer cette performance »

 

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Sur les aspects défensifs et la capacité de réaction des Bleues dans la difficulté

« [L'une de nos forces, c'est] la solidité de l'équipe de France tout court, il n'y a pas que les défenseurs qui défendent. C'est vraiment l'animation défensive du bloc équipe, tout comme nos attaquantes sont normalement les premières défenseures. Donc oui, on travaille dessus.

 

« Si on est menées au score, comment on va pouvoir réagir ?»

On a cette efficacité défensive. Il faudrait qu'elle dure le plus longtemps possible, même si j'aimerais, sur les matches à venir, […] voir à un moment donné mon équipe en difficulté, c'est-à-dire, si on est menées au score comment on va pouvoir réagir ? Donc ça, on le travaille à l'entraînement puisque aujourd'hui ça ne se passe pas en match.

J'espère que ça se passera le plus tardivement possible mais si ça doit [arriver] en match de poule à la Coupe du Monde, il faut qu'on soit prêtes à réagir. […] Si à un moment donné, on doit être menées au score, j'aimerais bien que cela nous arrive avant le 7 juin [début de la Coupe du Monde 2019, ndlr], si c'est possible.

[…]

Aujourd'hui, on fait ce qu'il faut pour ne pas être menées au score, donc sur l'aspect défensif, pour moi c'est top, cela correspond parfaitement au travail que l'on essaye de mettre en place sur le terrain. Mais si on doit être menées au score, comment on va être amenées à réagir, c'est dans ce sens-là que je voudrais voir évoluer mon équipe. »

 

Le groupe évolue au fil des rassemblements. Comment créer des liens au sein du groupe tricolore ?

« La journée est longue. Moi, elles m'ont sur le dos que sur le terrain, donc deux heures par jour, une petite heure encore ce soir sur la séance de musculation et encore je serai juste observatrice […].

Sur le terrain, l'idée, vu le peu de temps que j'ai pour travailler [avec elles], c'est que je suis obligée d'être très directive. Très clair également sur ce que j'attends, d'un point de vue offensif et défensif et de créer des automatismes ou de voir quels automatismes se mettent en place pendant les séances d'entraînement.

Après sur l'osmose en dehors des terrains, moi je ne les vois pas. Elles vivent leurs vies, elles ne me voient pas et je pense qu'elles sont très contentes de ne pas me voir. »

 

photo: FFF

 

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