La réaction de la capitaine lyonnaise après la victoire de l'OL en finale de la Ligue des Championnes face au FC Barcelone. Un sixième titre dans la compétition pour le club lyonnais, et autant de trophées pour Wendie Renard sur la scène européenne.

 

« Beaucoup d'émotion. Il y en avait déjà avant. On est chez Maro [Dzsenifer Marozsan, qui est originaire de Budapest ndlr], c'est l'anniversaire d'Eugénie [Le Sommer], c'est aussi l'anniversaire de Yannick [Millet, l'un des kinés au sein du staff lyonnais, ndlr]. Il y avait beaucoup d'émotion et je pense qu'on s'est rendu le match facile. On a bien débuté, on a appuyé là où ça faisait mal. »

 

Sur l'impact de Shanice van de Sanden en début de match

« J'ai dit à Shanice [van de Sanden] qu'il fallait qu'elle joue avec ses qualités. Elle se posait trop de questions, sa qualité c'est la profondeur, faire mal et je pense qu'elle a fait mal à son adversaire. Elles deux bonnes passes, ça fait deux buts. »

 

Continuer de marquer l'histoire

« C'est important. On a l'opportunité de continuer à écrire notre histoire. Ce qui est beau, c'est qu'on démontre d'année en année, malgré les départs, les arrivées, les changements de staff, on a toujours soif, on a toujours faim. On est une équipe, ce soir on le démontre. Sur l'ensemble du match, c'est mérité. »

 

La même émotion à chaque fois ?

« Oui bien sûr, on souffre pour ça, on transpire pour ça et c'est pas facile. Même si c'est le sixième, c'est toujours pareil. Chaque saison a une saveur particulière, et chacune a sa propre histoire. Aujourd'hui c'est fini, l'année prochaine, il faudra compter sur nous. »

 

Une efficacité redoutable sur ce match

« On a été très efficaces. C'était sur ce point-là aussi qu'on a insisté. On sait ce que c'est de jouer une première finale de Ligue des Champions. On voulait mettre une grosse pression d'entrée, faire mal et la première occasion, il fallait que ça finisse au fond. C'est chose faîte. Après on sait très bien, quand on ouvre le score, l'adversaire est obligé de se découvrir, et on a forcément [eu] plus d'espaces. »

 

Propos recueillis par Dounia Mesli

 

Photo: Getty Images / Tobias Schwartz

Hichem Djemai