Promu à l'issue de la saison dernière en D2, l'ASP Vauban Strasbourg (ex-CSM Bischheim) doit se battre avec ses moyens face à des écuries bien plus expérimentées. Pour le compte des 1/8 de finale, on a échangé avec le coach Stephane Martos, tout juste après la défaite face à La Roche 3-0, pour en apprendre un peu plus sur son équipe et avoir son ressenti sur ce match.

 

Sa réaction

Un peu frustré mais je pense que la victoire de La Roche au vue du match n'est pas imméritée. Ça c'est peut être joué à peu de choses parce qu'à 1-0, nous aussi on touche le poteau, mais le ballon rentre pas au fond. Après c'est la Coupe, on a poussé, et puis on a encaissé 2-0 puis 3-0... La Roche est une belle équipe, on le savait en venant, c'est dommage que les conditions n'aient pas permis d'avoir un jeu comme on aurait aimé le proposer, les deux équipes. C'était techniquement pas très joli à regarder, mais l'intensité et l'état d'esprit étaient là, donc c'était plutôt bien.

 

On a vu beaucoup de caractère dans votre équipe, mais est-ce qu'il n'a pas manqué d'une intelligence dans le jeu ?

Est-ce que c'est de l'intelligence, je ne sais pas, je pense qu'en deuxième mi-temps lorsqu'on a joué contre le vent, on a continué à vouloir passer avec des longs ballons au-dessus de la défense, alors qu'on aurait peut être dû plus jouer au sol dans les intervalles. C'est peut être ce côté-là qu'on a pas été hyper intelligent.

 

Est-ce que vous avez des satisfactions tout de même de ce match de Coupe de France ?

Des satisfactions oui bien sûr. Déjà on a fait un [beau] parcours, on est en 1/8e de finale, on n'a pas à rougir de perdre contre La Roche. Ce sont des matches qui vont nous servir pour le championnat. 

 

Comment vous faites pour rivaliser avec les autres clubs en D2 ?

Aujourd'hui on est 10e de championnat. On a pour l'instant la place du barragiste, le but c'est de grappiller rapidement une place au classement pour être maintenu en D2 la saison prochaine et on s'est donné un plan de développement sur 3 ans. On est monté cette année, on veut se maintenir, puis l'année prochaine on montera en puissance et on continuera. Nous on est structurés, on avance, on est soutenus par le club, soutenus par le Président de la section féminine, on n'a pas à se plaindre. Le foot féminin est entrain de progresser, c'est vrai, il faut que nous on progresse avec aussi, que ça soit nous ou d'autres clubs.

 

Dounia MESLI