Après la demi-finale perdue face aux Pays-Bas, Caroline Seger, la capitaine suédoise était particulièrement abattue. Pour son ‘‘retour’’ à Lyon, elle a connu sa deuxième demi-finale de Coupe du Monde, à nouveau perdue huit ans après. Elle nous a livré ses premières impressions après le match.

 

« Parfois vous gagner, parfois vous perdez. Et aujourd’hui, elles ont marqué un but et nous n’avons pas réussi à le faire, donc dans l’immédiat, c’est très dur. »

 

On a l’impression que vous avez bien préparé ce match, réussir à mettre en échec cette équipe, créer le danger sur coups de pied arrêtés… vous avez réussi à faire de bonnes choses dans ce match

« Oui, je pense, pendant au moins 70-75 minutes. Ensuite je pense que nous étions fatiguées, nous devions nous battre un peu plus. Elles ont fait un bon match, en plus, ce but arrive au plus mauvais moment pour nous, parce qu’ensuite c’était difficile de revenir au score. »

 

Dans le sens de ce que vous dîtes, on a l’impression que l’entrée de Shanice van de Sanden a donné ce supplément à l’énergie aux Pays-Bas. Est-ce que vous avez le sentiment que son entrée a participé à vous mettre en difficulté ?

« Je ne sais pas. Elles ont beaucoup d’ailières rapides et nous étions évidemment au courant de cette force. Évidemment, lorsque vous êtes fatiguées, cela devient un avantage de faire entrer une joueuse avec de la vitesse. Dans ce scénario, nous ne sommes pas parvenues à faire les efforts défensifs dont nous avions discuté [avant le match]. Mentalement et physiquement, nous étions épuisées, et c’était difficile aujourd’hui. Mais oui, elles ont de bonnes joueuses. »

 

Il y a deux ans à l’Euro, les Pays-Bas vous avez déjà battu. Mais aujourd’hui, on a l’impression que vous vous êtes rapprochées de cette équipe, que le match était beaucoup plus serré. Qu’est-ce qui vous a permis selon vous de se rapprocher de cette manière en deux ans ?

« Je pense qu’après ce tournoi, ce sera plus facile de tout analyser et avoir un ressenti positif sur ce que nous avons fait. J’espère que nous allons pouvoir ramener quelque chose chez nous en Suède [avec le match pour la troisième place]. On verra. Cela va être difficile. Mais nous avons développé quelque chose, le coach a fait un énorme travail pour l’équipe. Nous avons réussi à nous améliorer au fil du tournoi et j’espère que nous pourrons finir le tournoi sur une note positive. »

 

Depuis le dernier Euro, il y a plusieurs joueuses, comme vous-même, Kosovare Asllani, ou Stina Blackstenius qui sont revenues jouer en Suède. Est-ce que cela a été utile pour la sélection et participé à vos meilleurs résultats cette année ?

« Non, je pense que nous avons juste un bon groupe de personnes, nous travaillons très dur ensemble. Je veux dire, nous avons des joueuses qui évoluent à l’étranger et qui jouent au plus haut niveau. Je pense que c’est juste une question d’avoir un bon groupe, travailler dur ensemble et nous avons réussi à trouver quelque chose pendant ce tournoi qui nous a permis de rencontrer le succès dans ce tournoi. »  

 

Photo: Getty Images / FIFA

Hichem Djemai