La réaction du coach du Paris FC, qui n'a pas mâché ses mots après ce match nul concédé face à Soyaux.

 

Sa réaction sur le match

Pour ma part, je ne l'ai pas trouvé dynamique du tout. Dans l'investissement, l'implication et le jeu proposé, c'est très moyen. Je regarde le match et je pense qu'on a pas dû avoir beaucoup d'occasions, on a pas fait beaucoup de frappes et c'est significatif du jeu proposé quand vous finissez par soit défendre, soit faire des frappes. Ca démontre une certaine maîtrise et je pense que Soyaux a plus tiré au but que nous.

 

Je pense que dans l'ensemble, on ne l'a pas maîtrisé du tout collectivement. Je crois qu'on a tout pour réussir mais il faut le montrer sur le terrain et pour l'instant, entre les espérances,ce que je vois à l'entraînement et ce qu'on est capables de faire, il y a un grand écart. Faut continuer à travailler, c'est un groupe jeune avec notamment 2 U19 aujourd'hui. J'ai aucun soucis avec l'âge mais il y a plusieurs joueuses qui sont jeunes et qui ont besoin d'expérience et continuer à travailler pour progresser.

 

Sur les blessures de Mathilde Bourdieu et d'Alice Benoit

On attendra le début de la semaine pour faire des diagnostics. Je pense que ce sont des blessures assez sérieuses mais j'espère que ce ne sera pas trop long. Compte tenu des résultats et des blessures, on est pas abattus mais un peu de satisfaction sur l'ensemble du match.

 

L'objectif du match : oublier la défaite contre Lille ?

L'objectif était de gagner. Bien sûr, je voulais que le groupe réagisse mais c'est compliqué. Je dirais qu'on était sur une belle série qui s'est arrêté par la défaite contre Lyon. C'est toujours compliqué de relancer après une trêve internationale. Des joueuses qui sont parties à droite à gauche, mettent beaucoup de temps à retourner dans les préoccupations du championnat et ceux de l'équipe. C'était bien à l'entraînement cette semaine mais ça ne se traduit pas encore sur le match donc je suis un peu impatiente parce que pour moi, quand on travaille bien à l'entraînement, on doit le voir en match. Il faut évaluer quelques freins, notamment psychologiques, en terme de confiance, il faut proposer quelque chose contre des équipes qui jouent pour ne pas descendre, d'autres qui espèrent se distancer de la zone rouge. Face à des équipes comme ça, on a du mal à produire du jeu.

 

Sur la trêve internationale, qui a vu l'équipe de France B repartir avec un trophée

C'est un point de vue. Mais elles y laissent beaucoup d'énergie, beaucoup d'émotion. Elles voyagent et jouent beaucoup parce que 4 matches en 8 jours, il faut un certain temps pour récupérer même si elles ont pas joué tous les matches. Un match international demande plus d'engagement, aussi bien émotionnel que physique et il faut parfois du temps pour récupérer et c'est surtout l'ensemble des joueuses qui partent à droite à gauche ne permet pas d'avoir un entraînement avec un grand nombre parce qu'on a pas un effectif où on a 40 joueuses. Je me cache pas derrière ça mais je sais que c'est compliqué mais qui me frustre, c'est que c'était bien à l'entraînement et j'osais espérer mieux dans le jeu que la semaine dernière et c'est à peu près le même contenu.

 

Sur la fin de saison

Pour l'instant, on se bagarre pour rien du tout, hormis la 5ème place.  

Karim Erradi