Sans surprise la question ne pouvait être éludée par Sandrine Soubeyrand après PFC/PSG (1-3), mais l'ex-internationale française s'est voulue prévenante, et à la fois enthousiaste concernant les chances des Bleues de remporter la Coupe du Monde à domicile, l'été prochain.

 

Au sujet du tirage au sort de l'équipe de France pour la Coupe du Monde 2019

Je l'ai suivi, j'y étais invitée, donc j'étais en direct. Comme tout tirage, il faut trois adversaires dans une poule, donc voilà au moins l'avantage c'est que la France est fixée, et que maintenant elle doit se préparer face à ces trois adversaires. Ce sont trois football complètement différents, mais c'est ce qui fait aussi le charme de la Coupe du Monde. On a l'avantage de pouvoir jouer contre des équipes, qui culturellement nous sont complètement différentes, mais faudra s'adapter. C'est un tirage au sort (blanc) je ne saurais pas trop le définir, c'est pas clément, mais c'est... [jouable]. Il faudra jouer tous les matches en fait, parce que si on veut être championnes du monde, il faut gagner tous les adversaires donc après en quart de finale, on peut croiser les Etats-Unis, donc ça sera déjà une autre paire de manche. Mais avant ça, la première étape c'est de sortir de la poule.

 

Est-ce que vous pensez justement que c'est enfin le bon moment pour que les Bleues soulèvent un trophée majeur ?

C'est toujours [le moment]. A partir de l'instant où vous êtes qualifié pour une compétition, c'est toujours le bon moment de [gagner]. C'est la troisième Coupe du Monde d'affilée, donc je ne vais pas dire jamais deux sans trois (sourire) parce que (rires) j'ai envie qu'elles aillent au bout. Ça serait bien de briller chez nous et d'aller en finale et bien sûr, évidemment, décrocher le titre. Maintenant est-ce que c'est la bonne année ? Je n'en sais rien, j'espère pour la France.

 

On sent qu'il y a une vraie volonté de la part des Bleues (depuis cette grosse déconvenue à l'Euro 2017), on les sent décomplexées, par rapport au média, à l'attente du public, là elles sont complètement lâchées par rapport à cela ?

J'ose espérer. Après (blanc) on ne s'était jamais qualifié pour une Coupe du Monde, avant 2003. On a fait trois matches et on est reparti, après il y a eu 2011 où là on a enchaîné six matches, en 2015 on a joué 5 matches [avant de sortir]. Je ne sais pas qu'elle est la bonne équation, parce que je ne suis pas responsable de tout cela [aujourd'hui]. J'y étais un jour joueuse [de l'équipe de France], après j'ai travaillé pour la Fédération, mais il y a des coachs qui sont à la tête de la sélection, je leur laisse faire le job.

Dounia MESLI