Avant France/Brésil, la capitaine des Bleues Amandine Henry a passé le fatidique exercice des questions, des nombreux journalistes présents au stade du Havre pour l'occasion. Une affiche spéciale pour tous les Français, avec le sacre des Bleus en 98, et qui ne cesse de revenir depuis. Mais la Lyonnaise a également évoqué la préparation de ce match et le système de jeu, qui va être capital demain soir !

 

 

Est-ce que vous avez plus de pression, parce que ce seront des matches à élimination directe ?

Amandine Henry - On n'a pas plus de pression que lors des précédents matches, on aborde ce match tout aussi sérieusement.


Sur la préparation de ce match

Amandine Henry - On s'attendait nous aussi à ce que ça soit le Brésil, on a suivi le match du Chili qui a été riche en émotion (si le Chili avait battu 3-0 la Thailande, les Bleues auraient affronté le Cameroun ce dimanche, ndlr). Nous on s'est attardés sur notre équipe et on était prêts à rencontrer n'importe qui, on est contentes que ça soit le Brésil.

 

"On va jouer avec les tripes."

 

Dans tous les sports collectifs, on gagne avec un supplément d'âme. Est-ce que vous avez mesuré ce supplément d'ame à avoir ou vous ne le mesurerez qu'à la fin ?

Amandine Henry - On va jouer avec les tripes. Dès qu'on met le maillot bleu on joue avec notre coeur, y'a pas besoin forcément de l'avoir [ce supplément d'âme], mais quand on joue une Coupe du Monde on l'a sans arrêt.

 

Lors de votre dernière confrontation face au Brésil, vous avez joué avec une défense à trois. Est-ce qu'on peut s'attendre à la même défense demain soir ?

Amandine Henry - C'est surtout l'animation [du jeu] qui compte pour nous, pas le système de jeu [en lui-même]. Pour l'instant ça se passe très bien. Un France/Brésil c'est accrocheur !

 

"C'est un très bon souvenir, mais je veux

le vivre en tant que joueuse."

 

Vous aviez 9 ans quand les Bleus ont gagné le trophée contre le Brésil (3-0). Quel souvenir en avez-vous ?

Amandine Henry - c'était un bon souvenir en tant que supportrice, j'étais avec mon papa pour la finale, et ensuite on l'a fêté avec les voisins. C'est un très bon souvenir, mais je veux le vivre en tant que joueuse.

Dounia MESLI