Le suspense avait été au rendez-vous sur la pelouse du stade Léo Lagrange, avec un huitième de finale qui s’était joué aux tirs buts entre Soyaux et Nantes (2-2, 4-3 tab). Les Sojaldiciennes étaient revenues au score en fin de match, avant de renverser également la tendance lors de la séance de tirs au but.

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La joie pourrait pourtant être de courte durée après une double réclamation déposée par les Canaris. Cette démarche a été rapportée par nos confrères de Ouest-France, après un échange avec l’entraîneur nantais Mathieu Ricoul. Le premier motif, concernant le nombre de joueuses mutées inscrites sur la feuille de match, devrait a priori ne pas remettre en cause la qualification des Sojaldiciennes.

À l’inverse, le risque semble plus précis concernant la participation de Binta Diakité à ce huitième de finale, sous les couleurs de Soyaux. Arrivée cet hiver, la milieu de terrain ivoirienne évoluait au Stade Auxerrois lors de la première partie de saison. Avec le club bourguignon, elle a déjà participé à cette édition 2021/2022 de la Coupe de France, inscrivant notamment un doublé lors du premier tour fédéral face au FC Woippy.

Hors, les règlements prévoient qu’au « cours d'une même saison, les joueuses ne peuvent participer à la Coupe de France Féminine que pour un seul club » (article 7.3, alinéa 6). Face au FC Nantes, Binta Diakité est entrée en début de seconde période à la place de Yang Shuhui, autre recrue hivernale de Soyaux.

Cette réclamation formulée par le staff nantais est désormais dans les mains des instances de la FFF et notamment de la Commission Fédérale des Règlements et Contentieux. Si le FC Nantes obtient gain de cause, la conséquence serait une inversion du résultat de la rencontre disputée hier, avec une victoire sur tapis vert et une qualification en quart accordées aux Canaris.

Hichem Djemai