La première décision de la DNCG (Direction Nationale du Contrôle de Gestion) avait constitué un coup de tonnerre pour le club de Charente, dans un premier temps rétrogradé administrativement vers la D2. La décision en première instance avait été ensuite contestée par Soyaux, qui a obtenu jeudi la garantie de son maintien en D1 pour la saison prochaine.

L'ASJ Soyaux fera néanmoins l’objet d’un encadrement de sa masse salariale, une décision qui a également été prononcée en première instance par la DNCG concernant le GPSO 92 Issy. Ces dernières semaines, les comptes des clubs amateurs évoluant en D1 et en D2 ont été passés au peigne fin par la DNCG. Malgré le contexte difficile, seul Soyaux avait fait l’objet d’une telle décision de rétrogradation le 8 juin dernier.

Le club s’était pourtant montré confiant, estimant qu’il n’y avait « aucun doute » sur la « capacité [de Soyaux] à faire partie de l’élite du football féminin ». Après avoir obtenu gain de cause en appel, le président de l’ASJ, Benoît Letapissier a estimé, pour nos confrères de Charente Libre, que la décision était liée à des documents manquants et « une confusion entre les comptes de l’association et ceux de la société qui gère l’équipe première ».

Tiré d’affaire, Soyaux peut préparer plus sereinement la reprise, avec une intersaison déjà marquée par de nombreux départs (11) et quelques recrues annoncées. Un effectif qui doit être étoffé pour affronter une nouvelle saison, avec la promesse de premiers transferts qui seront « bouclés […] rapidement ».

Le maintien de Soyaux va également avoir une influence sur la situation plus générale du championnat, et les choix attendus de la FFF le 13 juillet prochain, concernant les montées et les descentes entre la D1 et la D2. Avec Soyaux qui reste dans l’élite, reste à savoir quel sort sera réservé aux deux équipes relégables en fin de saison, Issy et surtout Le Havre, qui a terminé à la dernière place, et donc promis à une descente par les règlements.

 

Photo: Anne Lacaud / Sud Ouest

Hichem Djemai