Avec son match nul 0-0 sur la pelouse du Paris FC, Fleury et sa capitaine Teninsoun Sissoko ont assuré leur maintien lors de la dernière journée de championnat. Retour avec la défenseure francilienne sur le match et cet objectif enfin atteint.

 

« On s'attendait à un match très compliqué, avec l'enjeu. C'est un derby, c'est un match très spécial pour les deux équipes donc on s'attendait à un match avec beaucoup d'intensité et surtout un match où elles n'allaient pas nous faire de cadeaux. Et c'est vrai que c'était très compliqué, surtout la première mi-temps, mais on a tout donné. On a joué ensemble, on a joué en équipe, jusqu'au bout pour aller chercher ce maintien. »

 

La peur d'encaisser un but qui aurait pu tout changer en vue du maintien

« Oui, en première mi-temps quand on subissait, on subissait et je me suis dit : « On va se le prendre ». Mais on a eu la bonne réaction, notre gardienne [Maryne Gignoux-Soulier] a fait le travail aussi et donc c'est ce qui nous a permis de nous dire : « On relève la tête et on va chercher ce nul ou cette victoire ». On est revenues avec de meilleures intentions en deuxième mi-temps, on a pu tenir un petit peu plus le ballon et sortir un peu. »

 

Son regard sur la saison

« Pour une équipe qui monte, on est à notre place. Certes, on a fait un gros recrutement, on a des joueuses de qualité. Pour trouver l'osmose, on a mis un peu de temps et c'est vrai que c'était compliqué les sept premiers matches.

On a gommé nos petites erreurs, on s'est hissées au haut niveau, parce qu'il faut le dire, le niveau de la D1 s'est rehaussé. Du coup, on s'est mis à ce niveau-là, on n'a plus fait nos petites erreurs et c'est ce qui nous a permis de décoller. Certes un peu tard, mais de la bonne manière et c'est ce qui nous a permis de nous maintenir aujourd'hui. »

 

Est-ce qu'il y a un moment dans la saison où vous avez douté de votre capacité à vous maintenir ?

« Personnellement, non. Certes, on perdait mais on perdait au bout du fil. On produisait pas mal de jeu, on se procurait des occasions mais on n'avait pas ce petit brin de chance et on perdait à la dernière seconde. Et vu la qualité de notre effectif, je me suis dit : « Tôt ou tard, ça va payer, tôt au tard, la roue va tourner ». C'est ce qui s'est produit, on a réussi à remporter « notre victoire ».

Hichem Djemai