Samedi dernier, l’Olympique Lyonnais a infligé une véritable correction au Paris Saint-Germain lors de la troisième journée d’Arkema Première Ligue. Score sans appel : 6-1. Une défaite lourde, douloureuse, et surtout symbolique. Car ce sont d’anciennes Parisiennes – Diani, Katoto, Chawinga – qui ont mis KO les Rouge et Bleue. Une attaque qui aurait dû porter les couleurs du PSG. Une attaque qui, ce soir-là, a incarné tout ce que Paris n’est plus.
Le constat est brutal. le PSG peut perdre face à Lyon, qui reste la référence du football féminin en France. Mais perdre ainsi, avec un tel écart, est indécent pour un club qui prétend jouer les premiers rôles. C’est une humiliation, et elle ne peut plus être ignorée.
La première mi-temps laissait entrevoir quelques intentions, malgré un penalty généreux. Mais face à une équipe aussi bien construite, cela reste largement insuffisant. Le PSG n’a pas les armes. Et ce n’est pas qu’une question de terrain.
C’est la direction sportive qui est en cause. Depuis trop longtemps, elle se satisfait d’un effectif qu’elle juge compétitif, sans jamais anticiper les départs, ni construire une vraie dynamique. Résultat : Paris subit, Paris s’efface, Paris s’éloigne.
La colère est immense, la frustration palpable. Pourtant, tout n’est pas à jeter. Le travail de Paulo César commence à poser des bases solides. Mais il faudra du temps, de la volonté, et surtout un vrai sursaut en haut lieu.
Il est urgent de tourner la page. Et de repartir, enfin, avec ambition.
Agbémégno DAGBOVI
Crédit Photo : PSG