Juste après la victoire des Bleues, Perle Morroni s'est présentée en conférence de presse. Buteuse pour la deuxième fois sous le maillot bleu, la Parisienne a notamment évoquée la rencontre face à la Suisse et la prochaine grande échéance qu'attend son équipe, l'Euro 2022, elle qui a gagné un Euro U19 déjà.

 

Journaliste - Sur le système de jeu instauré par Corinne Diacre 

En tant que latérale, on a un peu plus de libertés offensives mais il ne faut pas oublier d'être concentrée défensivement. C'est appréciable mais [le 3-4-3] c'est un autre système de jeu.

 

Sur les joueuses entrées en jeu et son but

Ca montre qu'on a besoin de toute l'équipe, que ce soit les titulaires ou les entrantes. On a bien travaillé toute la semaine et on sait qu'il y a une équipe qui commence mais aussi celles qui vont entrer en jeu.

 

Cœurs de Foot - Le fait d'entrer en cours de jeu, un atout, car tu as pu voir ce qu'il fallait peut-être corriger ?

J'ai pu voir un peu ce qui se déroulait et pouvoir voir ce qu'il y avait à corriger. C'était la première fois qu'on jouait avec ce système, donc il y a encore du travail, mais c'est vrai que c'est bien de regarder et de mettre en application juste après.

 

Sur la situation particulière avec la pandémie.

Ca fait un an, on a l'habitude. A tout un moment, une joueuse peut-être testée positive. On est un peu habitués mais on fait attention, on est bien entourés, on respecte bien les gestes barrières. Tant qu'on joue, c'est le plus important.

 

Sur la série de matches sans défaite

14 matches sans défaite, c'est bien mais il faut continuer pour être prêt pour l'Euro, c'est le plus important.

 

Cœurs de Foot - Sur l'Euro 2022, elle qui a gagné l'Euro U19 en 2016

Je ne me projette pas forcément encore, mais les matches qu'on va faire sont pour arriver là-bas. Gagner l'Euro avec les A, ce serait un rêve. On a tout pour le gagner.

 

Cœurs de Foot - Sur le turn-over en A et les automatismes qu'il faut créer 

L'équipe change, c'est comme ça mais les automatismes vont se créer après, on y travaille.

 

Propos recueillis par Dounia Mesli 

Karim Erradi