Ce jeudi 9 juillet, le PSG a organisé une courte conférence de presse avec son coach - prolongé d'une saison supplémentaire à cause de la crise du covid-19 et d'un commun accord - Olivier Echouafni. Le coach s'est dit ravi de prolonger l'aventure avec le PSG et revient avec franchise sur la préparation de ses joueuses, le mercato du club, et les prochaines échéances qui les attendent (Coupe de France, Ligue des Championnes et reprise du championnat).

 

 

Journaliste - Dans quel état d’esprit avez-vous retrouvé vos joueuses après trois mois d'arrêt et comment avez-vous gardé le lien durant cette période de confinement ?

Olivier Echouafni - Ça a été long, ça a été très très long mais très heureux de les retrouver de recréer le lien social, c’est ce qui nous a manqué pendant c’est longues semaines. On a pu les tenir informer de la situation, tout au long de cette période de confinement et leur donner un programme adapté en fonction d’une probable reprise. Et au fur et à mesure que les semaines avançaient, on savait que ça devenait un petit peu compliqué et l’objectif c’était pour nous de les avoir au téléphone, je les ai appelés fréquemment pour avoir un petit peu leur ressenti, savoir comment elles se sentaient, savoir si leur famille se portaient bien et ça permettait aussi de discuter. 

La question qui revenait fréquemment, quasiment tous les 15 jours, c’était : "Quand est-ce qu’on reprend Coach (sourire)". Mais bon ça on avait jamais vraiment la réponse malheureusement et là aujourd'hui de les avoir enfin récupéré depuis le 25 juin, ça fait du bien et ça fait plaisir. 

 

Journaliste - Quels sont vos besoins en terme de mercato ?

O. E. - On a dû un petit peu faire face à différentes difficultés pendant le confinement. C’est vrai que de ne pas se voir, ça ne nous a pas permis de pouvoir bien travailler sur ce mercato, des changements aussi en terme de structure, de restructuration (de l'équipe). 

Mais en même temps il faut aussi s’appuyer et faire confiance au groupe qui a terminé la saison. On n'a pas été peut être récompensé sur le terrain, parce que la saison s’est arrêtée bien trop tôt pour nous. Mais en même temps l’idée c’est de pouvoir donner un peu d’expérience à ce groupe-là, d’apporter quelques retouches, c’est ce qu’on a su faire là depuis quelques semaines, avec notamment l’arrivée de Ramona Bachmann, qui est quand même une joueuse de qualité et d’expérience et après des joueuses aussi qui ont du potentiel, que ça soit Bénédicte Simon (en provenance du Stade de Reims, ndlr), et Charlotte Voll (après un passage au SC Sand en Allemagne, ndlr) la deuxième gardienne, qui est aujourd'hui [de retour], qu'on récupère et qu'on avait perdu il y a un an. 

 

"Le mercato n’est pas terminé"

 

Journaliste - Le mercato est-il terminé ?

O. E. - Non le mercato n’est pas terminé, il y a aura certainement encore quelques réajustements, mais on se laisse le temps de voir l'état du groupe. D’ici la fin de la Ligue des Champions, on pourra faire un nouveau point.

 

Journaliste - Une joueuse de l'effectif professionnelle avait été testée positive au covid-19. Comment va-t-elle ? Est-elle actuellement en quarantaine ?

O. E. - Alors elle va très bien, il a eu une joueuse du groupe professionnel et deux joueuses du groupe U19, donc par précaution bien sûr, on les a mis en quarantaine. 

Pour l’instant à ce jour la joueuse de l'équipe professionnelle a rejoint le groupe et pour les U19 elles sont toujours en attente, savoir si les examens sont négatifs, on aura certainement les réponses d’ici ce soir. 

 

Journaliste - A l'image d'Edinson Cavani pour l'équipe masculine, regrettez-vous de devoir vous passer de quatre joueuses de l'effectif professionnel (Katarzyna Kiedrzynek, Eve Perisset, Hanna Glas et Lina Boussaha...) alors qu'il reste deux compétitions à terminer ? N'était-ce pas possible de les garder jusqu'au final 8 de la Ligue des Champions ?

O. E. - Il y avait la possibilité de les garder oui effectivement. Après l’idée c’est quand même de pouvoir retravailler avec un groupe pour préparer aussi la prochaine saison et en même temps ces joueuses-là ont annoncé très tôt qu’elles partaient dans différents clubs. On s’est mis d’accord avec elles, pour pouvoir se préparer avec leur club [de leur côté], c’était quand même une bonne chose. 

Après deux des quatre elles vont peut-être pouvoir jouer la Ligue des Champions avec leur nouveau club, Hanna Glas (avec le Bayern, ndlr) et Kate Kiedrzynek (avec Wolfsburg, ndlr). 

On avait cette possibilité là [de les garder jusqu'à la Ligue des Championnes]. Mais bon l’idée c’était quand même malgré tout de repartir avec un groupe pour préparer aussi la saison [qui arrive].

 

"Il y aura trois matches pour pouvoir aller au bout"

 

Coeurs de Foot - Quel est le projet du PSG autour de sa section féminine, qui a joué deux finales de Ligue des Championnes ? L'équipe actuelle vous semble-t-elle assez forte pour rafler ce trophée au mois d'août, face aux effectifs des autres équipes du final 8 ?

O. E. - Mais on espère bien sûr ! Ca va être quand même une formule très particulière et à la fois magnifique, parce qu'il y aura trois matches pour pouvoir aller au bout, alors que si on avait été au stade d'un véritable quart de finale, il y avait quand même un match aller et un match retour, et ensuite une demi-finale aller et une demi-finale retour, donc ça aurait fait cinq matches au total, en comptant la finale. La il n'y a que trois matches. 

[Cette Ligue des Championnes] va se dérouler dans une atmosphère assez particulière, peut-être à huis clos, dans un pays qui est l'Espagne, dans deux magnifiques stades (Bilbao et San Sebastian, ndlr). On a toutes nos chances, on a sincèrement toutes nos chances. L’équipe qui sera la plus prête physiquement, psychologiquement et aussi tactiquement, ira certainement au bout, donc on va bien se préparer pour aller au bout et se donner toutes les chances d'aller gagner un titre !

 

Journaliste - Comment fait-on une préparation physique pour rattraper plusieurs mois d'inactivité sur le terrain et qui doit permettre justement être compétitif pour cette finale de Ligue des Champions et ensuite sur toute la saison entière ? Quel sera le programme des matches amicaux en juillet et août ?

O. E. - Si on avait réponse à cette question, je vous la donnerai tout de suite, je ne suis pas sûr qu’un club est la réponse à tout ça. On a aucun repère sur ce qui vient de se passer, pour être encore plus précis il y a eu quand même 15 semaines d’arrêt pour les filles, pratiquement trois mois et demi. Certes elles ont eu des programmes, elles se sont plutôt bien entretenues, je les ai trouvé plutôt en bonne forme. Après musculaire, c’est vrai qu’elles ont un petit peu perdu, donc l’idée c’est de pouvoir arriver sur ces premières compétitions officielles, en bon état physique, qu’on est le moins de pépins [physiques] et puis de se projeter sur la saison à venir. 

L’idée c’est d'y aller progressivement et de se dire qu’il y a des matches officiels qui vont arriver très rapidement et qu’il faudra être prêt malgré tout, parce qu’il y a des titres à aller chercher, qu’il y’a des enjeux et que nous on a envie aussi d’être récompensés par le travail qu’on a mis en place depuis deux ans.

 

"Ca va donner encore plus de concurrence"

 

Journaliste - Comment expliquez-vous que le mercato soit aussi intense cette année ? Est-ce que c'est un signe de l'évolution du foot féminin ?

O. E. - C’est bien. On est content de voir que que la concurrence aussi, puisse se renforcer, que les filles et joueuses soient mises dans les meilleures conditions dans les différents clubs. Même si on traverse une période difficile, on s’aperçoit que le football féminin ça tient et c’est le plus important. Il faut continuer à pouvoir les mettre dans les meilleures conditions possibles, par les structures mais aussi avec les éducateurs de bonne qualité, parce que c’est important. Ca va donner encore plus de concurrence tout au long du championnat, donc c’est une bonne nouvelle.

 

Journaliste - Pourquoi avez-vous décidé de prolonger l'aventure au Paris Saint-Germain ?

O. E. - (rires) Parce que je me sens très très bien et que je suis très heureux et très fier d'être au Paris Saint-Germain. Quelque part une vraie grande frustration de cette fin de saison (championnat arrêté en mars, ndlr), il ne faut pas se le cacher repartir avec le groupe. On s'était dit qu'on ferait le point après la saison, on l'a fait un petit peu avant du coup et pour repartir avec ce groupe, qui connait bien la méthode de travail et qui a envie aussi de [d'avancer ensemble], qui est motivé, qui est ambitieux et qui a envie aussi d'être récompensé. Je pense qu'on va gagner du temps, parce qu’on a un groupe qui n’a pas forcément évolué, qu’on a un groupe compétitif, des joueuses de qualité, et qu'un collectif peu souvent faire la différence.

 

"Il prend les choses à cœur Leonardo"

 

Journaliste - Léonardo semble avoir pris à bras le corps le sujet de la section féminine. Doit-on s'attendre à l'arrivée d'un directeur sportif reconnu dans le football féminin et des joueuses du top 20 mondial ?

O. E. - C’est vrai qu’il prend les choses à cœur Leonardo. En tout cas il l'a montré dès la reprise, en venant saluer les joueuses, le staff. C’est vrai qu’il est encore plus présent que l’année dernière et c’est bien, parce qu’on est très content de l’avoir avec nous. Il est plutôt très très carré sur tout et il veut bien sûr que la section féminine continue a bien évoluer, donc ça c’est de bon augure. 

Maintenant est-ce qu’il va y avoir des changements, c’est possible, je pense que le club travaille dessus, mais il est possible aussi que ça reste en l’état. Mais moi ça ne me gênerait pas si ça reste dans l’état, parce qu’avec Léonardo et l'ensemble du staff, on s'entend très très bien. 

 

Journaliste - Quel programme de reprise avez-vous mis en place d'ici la demi-finale de Coupe de France, le 2 août à Bordeaux ? Est-ce que des matches amicaux sont au programme ?

O. E. - Alors pour aller un petit petit peu plus loin, on aura 10 semaines de préparation pour aller jusqu’au 5 septembre, qui sera notre premier match de championnat de la nouvelle saison. Il y aura huit semaines de préparation, en vue de la Ligue des Champions et à peu près cinq semaines avant le match officiel face Bordeaux pour la demi-finale de Coupe de France. 

C’est à la fois long et à la fois court entre guillemets, en tout cas sur ce cas-là [la Coupe du France] on essaye d’y aller progressivement, on a prévu trois matchs amicaux, donc il y aura Twente à partir du 17 juillet au camp d’entraînement, et on aura ensuite une double confrontation face au Paris FC le 20 et le 25 juillet.

 

Journaliste - Au sujet de l'intégration de Sébastien Lopez-Guia (préparateur physique)

O. E. - Sébastien nous a rejoint dans le staff en lieu et place de Pierre [Lassus]. Il apporte déjà son expérience, l’idée ce n’est pas de comparer, parce qu'on a toujours besoin de comparer. Il ne faut pas rentrer dans ce débat-là. Avec Pierre c’était vraiment très très bien, on a passé deux années formidables, les filles ont été très déçues qu’il s’en aille, mais après c’est son choix personnel, c’est des choix de famille, c’était le cas pour Pierre. 

Maintenant pour Sébastien qui l'a remplacé, il nous apporte aussi toute son expérience et puis il est passé par plusieurs clubs, dont notamment l'AS Monaco avec Ranieri, il a fait un club du côté de la Suisse etc. Il s’est occupé aussi de l’équipe féminine U20 d’Haïti.

 

"Les joueuses savent exactement ce qu’on attend d'elles"

 

Journaliste - Quel projet de jeu souhaitez-vous mettre en place cette saison, en fonction des départs et potentielles arrivées ?

O. E. - Projet de jeu, c’est un grand mot, ça comporte beaucoup de choses à l’intérieur de ça. Je pense qu’avant tout c’est d’être un petit peu dans la continuité de ce qu’on a fait tout au long de la saison dernière, on a gagné beaucoup de temps, parce que les joueuses savent exactement ce qu’on attend d'elles ! Bien sûr gagner, gagner (sourire), mais aussi mettre la manière dans ce qu'on est capable de faire. 

On a un groupe de qualité, on a quelques nouvelles joueuses, qui nous ont rejoint, qui vont nous apporter aussi sur le plan technique et puis on a aussi ce que j’appelle les deux jokers qui ont vécu des saisons un peu compliquées, que ça soit Signe Bruun, notre attaquante danoise, qui s’était fait les ligaments croisés il y a un an et il y a également Sara Dabritz, qui est aussi de retour et qui je pense sera présente tout au long de ce début de saison.

 

Journaliste - Est-ce qu'il sera possible de concurrencer les équipes allemandes en Ligue des Champions, qui ont déjà repris la compétition (championnat + coupe) ?

O. E. - (réfléchit brièvement) Ça c’est la question qu’on se pose et bien sûr que notre club aussi se pose, que ça soit chez les féminines mais aussi chez les garçons. 

Les entraînements ne remplacent pas la compétition, mais en même temps l’Allemagne vient d’arrêter. Donc le championnat terminé, elles vont certainement couper et peut-être qu’elles seront de même niveau en terme de compétition aussi. Chacun va mettre en œuvre la préparation on va dire idéale, mais ça on le saura que quand on débutera la Ligue des Champions.

 

"Ce n’est pas encore complètement clair au niveau des recrues"

 

Journaliste - Il y a aura la possibilité d'aligner six recrues de plus en Ligue des Champions. Est-ce que vous savez déjà de qui il s'agira ?

O. E. - Pour l’instant on ne sait pas encore, ce n’est pas encore complètement clair au niveau des recrues, donc il va falloir attendre encore les décisions de l'UEFA, savoir celle qui ont le droit de jouer, pas le droit de jouer, nouvelle recrue, combien etc 

Donc il faut être encore prudent par rapport à tout ça, et on aura tout le loisir dans les prochaines semaines d'en savoir un petit peu plus. 

 

Journaliste - Alana Cook et Aminata Diallo pourront-elles jouer le final 8 avec le PSG ?

O. E. - Alana Cook sera de retour oui, mais pas Aminata Diallo par contre, parce qu’elle est prêtée jusqu’au mois de décembre. Alana Cook est prêtée jusqu'à la fin du tournoi [à OL Reign, en NWSL], donc ça sera fin juillet, donc dès que le tournoi sera terminé, elle sera de retour puisqu'en plus, elle vient de prolonger son contrat de deux ans au Paris Saint-Germain. C'est une excellente nouvelle pour le club.

 

Journaliste - Plusieurs joueuses espagnoles ont été annoncées dans la presse, qu'en est-il ? Doit-on s'attendre également à des départs ?

O. E. - Des rumeurs y en a beaucoup et on aura tout le temps. En tout cas, moi je n’ai pas eu beaucoup d’informations concernant ces joueuses espagnoles. Ce sont certainement de très bonnes choses, mais en tout cas elles n’ont pas été proposées au Paris-Saint-Germain. 

Concernant les départs, je pense qu'on a déjà eu un flot de départs malgré tout, avec quand même quatre joueuses de qualité, qui nous ont quitté. 

Et puis concernant d’éventuel départ, c’est possible bien sûr, ça va dépendre un petit peu de la suite notamment de la compétition. L’idée c’est quand même de pouvoir garder ce groupe le plus longtemps possible, au moins jusqu’à la fin de la Ligue des Champions et puis ensuite on aura tout le loisir de faire le point.

 

Journaliste - Le championnat féminin au Mexique est l'un des plus solide en Amérique Latine, plusieurs joueuses mexicaines jouent d'ailleurs au sein d'équipe européenne. Le PSG pourrait-il être intéressé par ce type de joueuse ?

O. E. - Nous on est intéressé par tous les types de joueuses. à partir du moment où elles peuvent apporter une vraie plus-value au groupe. 

Maintenant on a des contraintes réglementaires, car on a le droit qu’à trois joueuses extra communautaire et à ce jour on a déjà trois joueuses extra communautaire. Mais dans un futur proche, bien sûr, nous on aime ces joueuses-là et d’ailleurs on a quand même deux joueuses brésiliennes issues d'Amérique Latine.

 

"Il y a aussi beaucoup de fatigue avec l'accumulation des séances"

 

Journaliste - Au sujet de la reprise et de la préparation effectuée jusque là avec les joueuses

O. E. - Déjà elles ont été testées pendant plusieurs jours bien sûr, il n’y a pas eu que le covid, il y a aussi des tests d’ordre physique, notamment sur le tapis [de course] pour pouvoir un petit peu faire le point. 

Et puis depuis 10 jours on s’attache surtout à faire beaucoup de renforcement musculaire, parce que ça c'est vraiment quelque chose que les filles ont beaucoup perdu et pour éviter tout type de blessures. 

On prend nos précautions en faisant par étape, là cette semaine on a un beaucoup plus axé sur le cardio et sur l’aspect technique et doucement on commence à retrouver un petit peu de forme. Mais il y a aussi beaucoup de fatigue avec l'accumulation des séances.

 

"Le jour où il y aura des vrais contrats espoirs,

on pourra mieux les protéger"

 

Journaliste - Comment jugez-vous les départs importants en U19 (Becho, Enninger, Ould Hocine... Ainsi que le départ du coach Jorge Quiroz) ?

O. E. - Malheureusement tant qu’on n'aura pas trouvé la solution pour pouvoir protéger les clubs, on sera peut-être pillé, donc il va falloir se pencher dessus. Ça fait déjà plusieurs mois qu’on en parle, [concernant] le statut de la jeunes joueuses. 

On a formé deux joueuses de qualité et qui ont été pris par la concurrence. Pour nous c’est quelque chose d’important la formation, puisque on a pratiquement plus de 50 % de l’équipe, qui est issue du centre de formation. Cette année on a quand même fait monter neuf joueuses issues du centre de formation pour le début de la préparation. Deux joueuses ont signé un contrat professionnel, donc ça veut bien dire que la formation fonctionne très très bien. Ça veut dire que la formation qui a été faite en amont par l'ensemble des éducateurs, porte ses fruits parce que derrière on arrive à les faire monter et les faire signer pro. 

Après il y a des choix qui sont faits, des joueuses ont fait le choix de partir du côté de Lyon. On est très déçu de ne pas les avoir dans le groupe cette année, même si je leur souhaite le meilleur. Malheureusement le jour où il y aura des vrais contrats espoirs, on pourra mieux les protéger.

 

Journaliste - Est-ce qu'un stage est prévu en province ?

O. E. - En province ? Oui un stage. Vous savez, il a quand même fallu attendre qu’on ait les dates définitives de la Ligue des Champions, la Coupe de France, pour pouvoir programmer une éventuelle reprise des entraînements déjà et après une programmation concernant cette préparation. Donc à l’intérieur de ça on a trois matches [qui sont programmés] et on aura certainement un stage de prévu dans les prochaines semaines, peut-être entre la Coupe de France et la Ligue des Champions. 

Dounia MESLI