Cette Coupe du Monde n'a pas été une réussite pour l'équipe de France, mais elle aura été un véritable succès pour le football féminin français et mondial. Plusieurs joueuses auront marqué les esprits par leur dévouement et leur dépassement de soi sur le terrain : une Néerlandaise, deux Anglaises, cinq Américaines, deux Suédoises et une Française. Voici notre onze type de la Coupe du Monde 2019, en France !


 

La gardienne

Elle n'aura pas remporté sa première finale de Coupe du Monde, mais Sari Van Veenendaal aura été un véritable rempart pour son équipe, dont elle était également l'une des capitaines, notamment lors du dernier match contre les États-Unis. Ses parades et sa confiance en soi ont été décisifs pour que son équipe accède à la finale et puisse enchaîner les victoires jusqu'à cette finale perdue face aux Américaines.

 

Les défenseures/latérales

Connu pour sa percussion et son endurance incroyables sur le couloir droit, Lucy Bronze - qui dit avoir progressé d'avantage depuis son passage à Lyon - a grandement participé aux bonnes performances de son équipe, malgré l'élimination cruelle pour la 3e place. De son côté Becky Sauerbrunn aura été époustouflante du côté des États-Unis, pour maintenir le danger hors de sa surface de réparation et se faire respecter face à n'importe quel adversaire qui se présentait à elle et son équipe. Tout comme Nilla Fischer, qui aura été héroïque en arrêtant sur sa ligne une frappe anglaise lors du match pour la 3e place et en mettant son charisme sur le terrain au service de ses coéquipières. Ou encore Crystal Dunn, qui a endossé le rôle de latérale gauche à la perfection, alors qu'elle était attaquante de formation. La joueuse aura fait énormément d'efforts sur le couloir gauche, pour apporter un vrai plus à ses coéquipières et cela aura bien fonctionné sur cette Coupe du Monde, même face à la France, qui pensait que ça serait le point faible de cette équipe américaine.

 

Les milieux

Tout comme Crystal Dunn, une autre américaine a dû se faire à un nouveau poste durant cette Coupe du Monde, il s'agit de Julie Ertz, qui aura été sans aucun doute un véritable pilier pour son équipe lors de cette compétition, jusqu'à la finale où elle aura été le catalyseur de ses coéquipières. Présente aussi bien en défense, qu'à l'attaque pour épauler ses coéquipières, la capitaine du Chicago Red Stars a relevé le défi à la perfection. On n'oublie pas la révélation de ce mondial, Rose Lavelle, que nous avions suivi lors de ses débuts en NWSL avec Boston Breakers, et qui a inscrit le deuxième but en finale pour les États-Unis. Elle a fait preuve d'une grande intelligence dans son jeu et ses déplacements et mérite bien sa place dans ce onze type, élue également troisième meilleure joueuse du mondial par la FIFA. Elle n'aura pas non plus gagné la Coupe du Monde, d'autant plus à domicile, mais Amandine Henry mérite sans conteste sa place dans ce onze type, de par son engagement sur le terrain et son but de la victoire face au Brésil, qui qualifie l'équipe de France en quart de finale face aux États-Unis.

 

Les attaquantes

Fer de lance de son équipe, Megan Rapinoe a surpassé son rôle de capitaine sur le terrain pour être le porte parole de l'égalité de traitement entre les joueurs et les joueuses dans les grandes compétitions, notamment. Elle aura porté son équipe jusqu'à la finale, sans faiblir ou faillir, par ses buts et son talent sur le côté gauche de l'attaque américaine ou encore son but sur penalty en finale face aux Pays-Bas. Elle n'a pas réussi à marquer lors du match pour la 3e place, mais Ellen White, qui a inscrit 6 buts en 6 matches n'a rien à envier à d'autres attaquantes. Elle aura permis à son équipe d'être dangereuse durant la compétition - malgré cette frustrante défaite face à la Suède pour la médaille de bronze - elle avait permis à l'Angleterre de reprendre espoir en demi-finale, grâce à son but égalisateur, après l'ouverture du score américaine. Buteuse décisive face à l'Angleterre lors de la petite finale, Sofia Jakobsson âgée de 29 ans et joueuse du MHSC, a permis à la Suède de se relever après l'élimination en demi-finale face aux Pays-Bas, lors du dernier match comptant pour la 3e place, avec son but de la victoire en première période !

 


Notre liste complète (4-3-3)

Gardienne

Sari Van Veenendaal

 

Défenseures

Lucy Bronze
Becky Sauerbrunn
Nilla Fischer
Crystal Dunn

 

Milieux

Julie Ertz
Rose Lavelle
Amandine Henry

 

Attaquantes

Megan Rapinoe
Sofia Jakobsson
Ellen White

Dounia MESLI