La création de la Ligue Française de Football Professionnel (LFFP) a été officiellement annoncée le 29 avril 2024 et est devenue opérationnelle le 1er juillet 2024.
Jean-Michel Aulas, président de cette ligue, avait déclaré lors de son lancement que l’objectif était de faire de la D1 Féminine l’un des meilleurs championnats d’Europe, voire du monde. Près de quatre mois après, les défis restent considérables et les évolutions concrètes sont encore limitées. "Pour l’instant, il n’y a que le nom qui a changé, mais je pense que pour nous, en tant que joueuses, tant que la convention collective n’est pas signée, il n’y aura pas de réel changement", résume Laëtitia Philippe, gardienne du Havre.
Malgré l’annonce de la professionnalisation, de nombreuses joueuses sont parties et peu de grands noms ont rejoint le championnat. Même le PSG et l'OL, les clubs phares de la D1 Féminine, n’ont pas recruté de stars internationales cette saison.
La majorité des joueuses restent employées à mi-temps avec des contrats partiels, souvent payés au niveau du SMIC. Le salaire minimum est actuellement fixé à 21 849 euros brut par an.
Sonia Bompastor, ancienne entraîneure de l’OL Féminin, avait exprimé son souhait de mettre fin à une D1 à deux vitesses afin de promouvoir une plus grande homogénéité et de favoriser le développement du football féminin.
Kossigan AGAMAKOU