Suite à l'affaire d’espionnage envers la Nouvelle-Zélande, le Canada se voit retirer six points au classement et écope d'une amende de 200 000 CHF (207.964,86€) dans la compétition des Jeux Olympiques de Paris 2024. De plus, la sélectionneure Bev Priestman est bannie des Jeux Olympiques pour un an, ainsi que sa coach assistante Jasmine Mander, et l'analyste vidéo Joseph Lombardi.

 

Face aux critiques véhémentes à son encontre, notamment de la presse canadienne demandant de fortes sanctions, l’Anglaise et coach du Canada depuis 2020, avait été relevée de ses fonctions par le Comité olympique canadien. L’entraîneur adjoint Andy Spence a pris sa place pour le reste du tournoi.

Mais quelques heures après cette première info et suite à une enquête de TSN, il semblerait que l’usage de drones pour espionner des adversaires, serait monnaie courante dans le staff de Priestman, qui n’aurait pas été au courant de ces agissements.

La FIFA et Canada Soccer avaient lancé une enquête depuis mercredi pour déterminer la véracité de ces allégations, qui concerneraient également l’équipe masculine et les sanctions à donner ! Leur réponse n'a pas tardé.

Les Canadiennes - championnes en titre à Tokyo 2021 - présentes dans le groupe de la France, voient leur avenir dans la prestigieuse compétition sérieusement compromis, malgré leur victoire initiale de deux buts à un contre la Nouvelle-Zélande.

 

Photo : Canada Soccer

. La rédaction