Pour leur dernier match à domicile dans l'élite nationale du football féminin, Issy se doit de laisser une image positive de leur prestation. 90 minutes où les chouettes doivent mettre de l'envie, de la technique et un esprit "tueur" dans la surface adverse. Quant à Metz, cette dernière expédition à l'extérieur doit également prouver aux spectateurs que leurs joueuses méritent mieux qu'une relégation.
Malheureusement la 1ere mi-temps a été signe de fébrilité dans les transmissions de balles, où les deux équipes peinent à écarter le jeu sur les côtés.
Malgré ça, Issy se procure à la 40e minute un 2 contre 1, mal négocié dans la finition où l'attaquante manque de combativité au moment de conclure.
Cette situation de jeu prouve en tout cas que la charnière centrale des lorraines est perfectible.
En 2ème mi-temps, le soleil est de retour, et le jeu d'issy s'éclaircit également.
Pour preuve, à la 55 ème minute avec ce face à face pour l'attaque des chouettes, où le ballon passe au ras du poteau de Metz, et sort en 6 mètres.
Les joueuses d'Issy combinent mieux, se trouvent dans les intervalles et sont beaucoup plus combattives.
Et Metz dans tout ça? Elles usent et abusent de longs ballons devant, où il est forcément difficile à leur bloc equipe de récupérer haut les seconds ballons.
À signaler durant cette deuxième période , la très bonne lecture de jeu de la portière d'Issy, attentive sur deux centres tendus dans sa surface, pas évident à capter.
Dans le dernier quart d'heure, Issy pousse mais manque de justesse dans la dernière passe, tandis que Metz, émoussé physiquement se contente de contenir les assauts adverses.
À 5 minutes de la fin, Metz se procure deux belles occasions coup sur coup, mais la gardienne d'Issy se montre décisive par deux fois, et évite pour l'instant le "hold up".
Car dans les arrêts de jeu, l'internationale des U19, Charlotte Léger, trouve le chemin des filets d'une tête placée à l'entrée des 6 mètres.
Coup de sifflet final, les lorraines ramènent dans leurs bagages une victoire inespérée. Issy de leur côté, traine dans leurs crampons une énième défaite non méritée.
Dominique Philippe