C'est bien évidemment frustré que le coach de l'Islande a réagi aux journalistes tout juste après le match perdu contre la France (1-0). Pourtant le coach savait que c'était une tâche ardue de renverser les Bleues, malgré leurs supporters venus en très grand nombre comme il nous l'avait rapporté la veille de la rencontre. Il explique les raisons de cette courte défaite, où ces joueuses ont tout donné et ont montré une belle image de l'équipe d'Islande.

 

Votre équipe a fait beaucoup d'efforts défensifs face à l'équipe de France. Quel est votre ressenti ?
Pas seulement défensivement, mais aussi combien les joueuses ont été courageuses. Elles ont gardé le plan de jeu à 100%.
Nous avons eu trois grandes chances que nous voulions créer contre la meilleure équipe défensive du monde. Nous avons eu nos chances et nous aurions dû les convertir. Nous, comme vous le savez tous, aurions dû avoir une penalty en première période.
Et puis cette décision enfantine de l'arbitre italienne dans les dernières minutes du jeu (pour le penalty en faveur de la France), c'est bien sûr difficile pour nos joueuses.
Nous sommes fiers de sortir de ce grand stade, à Tilburg avec fierté et joie de nos fans et nous serons solides samedi


Qu'avez-vous pensé de l'ambiance générale dans le stade autour de vos joueuses ?
Je suis presque sans voix, c'est la même atmosphère que nous avons eu en France l'année dernière (pour l'Euro 2016).
C'est ainsi que notre nation est. Nous sommes une nation forte unie, qui ne tient pas d'importance si vous êtes un homme ou une femme, un noir ou un blanc, nous sommes tous des Islandais. Nous sommes fiers et je suis fier du soutien que nous avons reçu des fans ici et des fans en Islande. Regardez tous les médias ici. C'est juste un privilège de faire partie de cette équipe, de faire partie du football islandais et j'espère que tous les supporters français viendront samedi et appuieront une équipe formidable en nombre qu'elles méritent.

 

Quel sera votre plan face à la Suisse pour corriger ce qui à fait défaut face à la France ?
Vous voulez que je dise le plan de jeu contre la Suisse ? (rires) Je peux vous dire que nous avons joué contre l'une des meilleures équipes du monde. Vous avez dit sans doute que c'était notre match le plus difficile, je peux vous dire que le jeu suisse est très fort, bien entraîné avec de très bonnes joueuses, et il faut faire le même effort.
Nous sommes encore dans la volonté que nous allons pour la victoire bien sur.

 

Qu'allez-vous dire à vos joueuses pour les remotiver pour les prochaines rencontres ?
Je pense que nous avons des sentiments mitigés maintenant, moi et les joueuses. Nous sommes tristes, nous sommes encore fiers, mais nous avons toujours l'énergie de la fierté que nous tirons du soutien des supporters. Ce n'est qu'un tour de la montagne que avons à gravir et nous voulons rester équilibré lors du prochain match. Comme nous le pouvons pour le tournoi. 
Nous serons tristes et peut-être un peu frustrés pour les prochaines heures, mais je peux vous dire que quand nous nous réveillerons demain (ce matin) que le café sera chaud et l'herbe sera verte, mais nous sommes sortis et apprécions la pratique que nous aurons pour préparer le prochain match

Dounia MESLI