Le 17 décembre 2024, le Paris FC annonçait le départ de Julie Dufour pour Angel City FC en janvier 2025. Trois jours plus tard, le 20 décembre, ce fut le tour du FC Nantes d’annoncer le transfert de Kelly Gago à Everton. Un départ de deux internationales tricolores en espace de quelques jours vers d’autres destinations.

 

Ces départs, qualifiés de fuites de talents  tricolores vers d'autres horizons est dû à plusieurs situations. Primo, nous pouvons soulever le problème de l’attractivité du championnat féminin français. Il y a également le problème de la compétitivité de l’Arkema et l’affluence  sur les stades. Le tout suivi par rentabilité.

 

Attractivité

L’attractivité de l’Arkema est depuis longtemps mise en cause.  Le football féminin français regresse de jour en jour. Longtemps et toujours dominée par l’Amérique du nord avec les États Unis, suivi aujourd’hui par l’Angleterre avec une nouvelle politique mise en place par la fédération. L’Arkema Premiere Ligue n'intéresse pas trop les annonceurs ou les sponsors.

 

Affluence 

Le Championnat féminin français  peine encore à remplir les stades. L’Arkema ne draine plus des foules. Le public sportif féminin n’arrive pas à se déplacer au stade pour supporter les athlètes en compétitions.

 

Rentabilité

La rentabilité du championnat féminin dans l’Hexagone interroge énormément. Hormis les deux mastodontes , le Paris Saint-Germain et l’Olympique Lyonnais, le reste des clubs ont du mal à valoriser le talent de leurs contractuelles d’où des départs aux moindres propositions juteuses.

 

 

Même si le football féminin pâtit dans certains clubs d’une gestion non professionnelle et d’investissements intermittents, les instances du foot français espèrent à travers un certains nombres d’initiative redonner un éclat au football féminin dans l'hexagone

Agbémégno DAGBOVI