Ce mois de février ne fut pas de tout repos pour le football féminin français. Après la décision du gouvernement - par l'intermédiaire de la Fédération Française de Football - de ne pas reprendre la D2 ce jeudi et le retournement de situation au lendemain, avec une date de reprise fixée au 18 avril, les joueuses de deuxième division avaient enfin été entendues. Une situation assez ubuesque. Après le premier match face à la Suisse, nous avons voulu avoir la réaction de la coach de l'équipe de France A à ce sujet. 
 

Coeurs de Foot - Au-delà de cette double confrontation, cette semaine les joueuses de D2 sont montées au créneau après l'annonce de la non-reprise de leur championnat, avant de voir le Ministère des Sports, Roxana Maracineanu revenir sur cela et fixer une date au 18 avril. Est-ce qu'en tant qu'ancienne joueuse d'un club amateur (ASJ Soyaux, ndlr) vous avez suivi et qu'en avez-vous pensé ? La D2 reste tout de même l'antichambre de la D1.

(sourire) Oui oui [je suis issue d'un club amateur également], écoutez quand on est joueuse de football, la première chose qu'on a envie de faire c'est de jouer.
Après les décisions appartiennent aux politiques, nous on voit cela de loin, on était vraiment concentrés sur notre double confrontation contre la Suisse, on a du réaménager pas mal de choses, puisqu'au dernier moment on a du annuler notre venue à Metz [à l'hôtel], donc on a suivi ça de loin. Je suis par contre tout simplement contente que la deuxième division puisse reprendre, très prochainement. Je crois que si tout le football amateur aurait pu reprendre, ça aurait été bien aussi. Maintenant il faut faire aussi aux conditions [sanitaires] et surtout soutenir notre gouvernement qui doit prendre des positions parfois difficiles à entendre ou à comprendre, mais voilà c'est comme ça aujourd'hui.

 

Photo : Antonio Mesa

Dounia MESLI