L'information est arrivée du côté de Ouest France, qui affirme que l'entraineur de l'équipe féminine de Guingamp, Frédéric Biancalani a écopé de 17 matches de suspension de banc, après avoir été exclu du match face à Dijon, le 26 septembre, pour des remarques déplacées.

 

Ce n'est pas habituel ! La commission de discipline n'y est pas allée par quatre chemin et a infligé une lourde sanction au technicien guingampais, ainsi que pour la manager des féminines, Marlène Bouédec, qui a récolté 15 matches de suspension pour sa part.

 

Frustré par l'arbitrage, Frédéric Biancalani s'est emporté sur ses mots, et a été exclu du match (perdu 2-1 en seconde période) dès la première mi-temps. Les arbitres avaient rédigé un rapport à l'issue de la rencontre. Examiné lors d'une première commission de discipline, dont le PV aurait fuité sur les réseaux sociaux selon Ouest France, au début du mois, on pouvait lire les propos tel que « abruties » ou « quand elle (l’arbitre, ndlr) connaîtra le football, elle pourra arbitrer à haut niveau ». 

 

Marlène Bouédec aurait proféré également des termes peu élogieux, ce qui explique sa suspension. Les deux accusés, avaient jusqu'au 12 octobre pour s'expliquer sur ces faits. De son côté le club a enregistré la sanction et attend le procès-verbal des motivations qui ont poussé cette sanction, toujours selon Ouest France.

 

Un épisode qui ne fait pas les affaires de Guingamp, 11e au classement et relégable actuellement, alors que l'équipe venait d'acquérir sa première victoire le week-end dernier contre Soyaux (3-0, ndlr), lors de la 5e journée du championnat, emmenée par le coach adjoint, Gwenael Roucheyrolle, en l'absence de Biancalani. L'En Avant, qui affrontera l'ogre lyonnais ce vendredi !

 

Photo : Papy Xav le Breton

. La rédaction