Depuis 2023, il existe désormais un final four à la suite de la saison régulière en Arkema première ligue pour désigner l'équipe championne. Véritable épouvantail et avec un effectif competif, l'OL se retrouve régulièrement à la tête du championnat de France de football féminin ces dernières années. Mais l'arrivée du Qatar au PSG va changer la donne et introduire une nouvelle identité à l'élite du football féminin en France.

Un bilan mitigé 

Jean-Michel Aulas patron de la LFFP et ex-président de l’OL faisait partie des initiateurs de cette nouvelle formule, décidée au printemps 2023, en collaboration avec le diffuseur Canal +. L'objectif visé d'alors était de rendre la première ligue beaucoup plus attractive à l'instar du championnat américain et de générer plus de droits TV. Mais les objectifs financiers définis avec la création des play-offs sont loin d'être atteints mais plutôt on a assisté cette saison particulièrement à des velleités de fermeture ou de revente des sections féminines par plusieurs clubs.

A qui profite le système des play-offs

Le PSG peut en être le premier à qui profite ce nouveau système de désignation du champion de France de football féminin. Avec son armada et sa puissance financière, l'OL règne d'un main de maître sur le championnat depuis plusieurs années. Plusieurs titres de champions remportés consécutivement, ce qui détruit l'attractivité de la première ligue Arkema auprès des diffuseurs selon la LFFP et motive donc l'introduction de cette rallonge pour apporter plus de rivalité et de compétitivité.

Plusieurs dirigeants de l'OL avaient déjà manifesté leur mécontentement par le passé notamment Vincent Ponsot qui qualifiait cette décision " d'hérésie totale".

 

                Kossigan AGAMAKOU