Lorsque Emma Hayes a quitté Chelsea pour les États-Unis plus tôt cette année, beaucoup pensaient que cela marquerait la fin d’une ère de domination pour les Blues. Pourtant, le club de l’ouest de Londres continue de briller sous la direction de Sonia Bompastor.
Malgré l’absence de stars telles que Sam Kerr et Lauren James, blessées, Chelsea a maintenu son impressionnant niveau de performance. La victoire éclatante contre Manchester City samedi dernier, leur principal rival pour le titre, a été la septième consécutive en Barclays Women’s Super League sous les ordres de Bompastor.
Cette réussite repose en partie sur la confiance accordée à de jeunes talents prometteurs. Des joueuses comme Maika Hamano, Wieke Kaptein, Lucy Watson, Brooke Aspin et Veerle Buurman ont été intégrées au projet grâce à un recrutement précoce suivi de prêts stratégiques. Ce processus vise à développer leur potentiel pour qu’elles reviennent et s’imposent au sein de l’équipe première.
Parmi elles, Hamano et Kaptein ont déjà prouvé leur valeur, justifiant ce modèle de développement. L’ancienne coach Emma Hayes avait souligné l’importance de cette stratégie :« Le processus de prêt est une étape clé. Dans une ligue en constante évolution, cela permet de préparer nos jeunes talents à évoluer au plus haut niveau. »
Chelsea est ainsi devenu un véritable incubateur pour les futures stars du football féminin. Cette politique s’annonce cruciale non seulement pour cette saison, mais aussi pour maintenir la domination du club dans les années à venir.
Avec 21 points, les Blues occupent actuellement la tête de la Barclays Women’s Super League. Leur prochain défi sera mercredi 20 novembre en Ligue des Champions face au Celtic, suivi d’un affrontement crucial contre Manchester United dimanche prochain à Kingsmeadow.