L’Arkema D1 a fait son retour depuis le mardi 7 janvier avec la sortie du Paris Saint-Germain à Fleury 91. Un match d’ouverture pour le compte de la 12e journée du championnat.
Pour la première partie du championnat, certaines joueuses sont devenues incontournables de leur effectif participant du coup à la totalité des journées disputées.
Dans ce chapitre, nous allons voir le cas de la Montpelliéraine Marie Levasseur. Avec 11 matches disputés sur 11 possibles, soit 990 minutes jouées sur 990 possibles, la défenseures reste une pièce maîtresse du groupe de Yannick Chandioux. “Marie, c’est très facile de travailler à ses côtés car elle est à l’écoute. La preuve, elle a vous a parlé de ses statistiques qu’elle souhaite améliorer, ce que je lui demande. Pour sa deuxième saison chez nous, elle s’est affirmée dans son rôle de cadre, elle prend de plus en plus de responsabilités. Sur ses qualités, elle représente parfaitement ce que j’attends d’une latérale. Elle sait que sa priorité est de bien défendre, tout en étant en capacité d’apporter offensivement, ce qu’elle fait de mieux en mieux. Ses qualités physiques sont impressionnantes, elle a un sacré "coffre", ce qui lui permet de faire la navette dans son couloir droit. Dans les duels, elle est dure, ne lâche jamais rien, c’est un soldat. Je sais que je peux m’appuyer sur elle à tous les niveaux.” a expliqué l'entraîneur.
Pour sa cinquième saison dans l’élite du football féminin, la deuxième à Montpellier, Marie Lavasseur s’est installée dans le couloir droit héraultais. Poumon de l’équipe, l'internationale canadienne a su mettre ses qualités athlétiques au service du collectif, en multipliant les allers-retours sans jamais se plaindre de la fatigue. “À l’intersaison, j’ai bien travaillé physiquement et je le ressens sur mes performances, je n’ai aucun problème à répéter les efforts. Pour mon poste, c’est primordial de pouvoir apporter offensivement, tout en gardant en tête que ma mission première est de défendre”, se félicite-t-elle. Cependant, Marie Levasseur se montre très exigeante et souhaite franchir un nouveau palier en seconde partie de saison : “Je suis très perfectionniste. Avec mes qualités de contre-attaquante, je dois pouvoir augmenter mes statistiques et avoir un impact sur les résultats de mon équipe.” Satisfaite de ses quatre premiers mois de compétition, la joueuse de 27 ans s’épanouit pleinement dans le Sud de la France.
Agbémégno DAGBOVI