La Fédération anglaise a officialisé ce soir le limogeage de Mark Sampson, sélectionneur de l'équipe d'Angleterre depuis près de quatre ans et sur la sellette depuis maintenant quelques semaines.
Cette décision intervient aujourd'hui alors que Sampson était dans la tourmente après des accusations de racisme formulées notamment par Eniola Aluko, internationale anglaise, écartée de la sélection depuis un peu plus d'un an. Une histoire qui a enflé ces dernières semaines outre-manche, avec un bras de fer engagé pour savoir si Mark Sampson pouvait ou non continuer à assumer le poste de sélectionneur.
Hier lors d'un match face à la Russie comptant pour les éliminatoires de la Coupe du Monde 2019, les débats ont été relancés après le geste de Nikita Parris, jeune attaquante de Manchester City et l'une des joueuses métisses de la sélection anglaise. Après son but, le premier du match, elle était allée directement vers le banc anglais et notamment vers Mark Sampson pour célébrer son but.
Un geste qui a été interprété par le commentateur anglais du match comme un signe fort de soutien des joueuses à Mark Sampson tandis que d'autres ont évoqué un geste téléguidé, voire manipulé profitant de l'exposition médiatique du match sur une chaîne nationale (la BBC).
Mais dans ce contexte, c'est une autre affaire qui aurait fait tomber Mark Sampson. En effet, le communiqué de la fédération anglaise évoque une affaire et des « comportements innaceptables et inappropriés » qui datent de l'époque où Sampson coachait l'équipe féminine de Bristol en première division.
Une affaire qui a l'époque avait été classée par la fédération, mais qui ressort aujourd'hui et aurait convaincu l'actuel directeur exécutif, Martin Glenn (en poste depuis 2015) de mettre un terme au contrat du sélectionneur. Des événements qui prennent un tour étrange alors que la fédération affirme dans le même temps qu'elle rejette toujours les accusations de racisme contre Mark Sampson et que cette question n'est pas entrée en ligne de compte dans sa décision.
