Ce mardi, l'ASJ Soyaux a annoncé le départ de Nicolas Goursat en tant qu'entraîneur de la section féminine, actuellement 6e au classement et qui a assuré son maintien après sa victoire face à l'ASSE. Une information qui intervient à l'amorce du sprint final en D1 Féminine, et qui traduit un véritable malaise dans l'élite cette saison.
Quand les gros clubs continuent à poursuivre leur montée en puissance en Europe, les "petits" clubs se battent toujours plus difficilement pour garder le rythme sur vingt-deux journées. Un attrait qui peut parfois complexer certains clubs, qui peinent à trouver l'équilibre pour leur équipe et pour leurs joueuses notamment, qui doivent encaisser sans broncher quant à elles.
Cette saison a marqué un véritable tournant en D1 Féminine avec la montée de l'Olympique de Marseille, emmené par Christophe Parra ou encore l'arrivée de Patrice Lair au PSG. Mais cette édition a aussi été l'occasion de départs d'entraîneurs. Patrice Lair avait été le premier à laisser planer cette possibilité, lors de l'affaire des quatre points retirés, à cause de la feuille de match Albi/PSG. Ca sera pourtant celui de l'Olympique Lyonnais, Gérard Prêcheur qui va être écarté en février dernier par son club. Avant de voir Hervé Didier de l'ASSE faire de même mais de son plein gré, après neuf années à la tête de l'équipe féminine. Tout comme Sébastien Joseph, coach de Rodez, pour les mêmes raisons qu'Hervé Didier, à cause des conditions de travail et d'entraînement des joueuses. Emmanuel Beauchet va également être remercié après 2 années au FCF Juvisy, à l'aube de la fusion avec le Paris FC, la saison prochaine. Le coach de Soyaux est donc le cinquième entraîneur à suivre le pas, ce mardi 2 mai. Autant de changements qui rendent cet exercice 2016/2017 unique et surprenant.
Les départs
(OL) Gérard Precheur (10 février 2017)
(ASSE) Hervé Didier (14 avril 2017)
(Rodez) Sébastien Joseph (14 avril 2017)
(Juvisy) Emmanuel Beauchet (29 avril 2019)
(Soyaux) Nicolas Goursat (2 mai 2017)
Photo : Rene Bach