Ce dimanche (17h) sur la pelouse du Parc OL aura lieu le dénouement de la Coupe du Monde 2019 de football. Un 52e et dernier match qui va clôturer cette 8e édition du tournoi avec la finale entre les championnes du monde en titre (États-Unis) et les championnes d’Europe néerlandaises. Voici une série de chiffres à connaître avant de se plonger dans ce rendez-vous au sommet.
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En cas de victoire des États-Unis, Jill Ellis deviendrait la première sélectionneuse à remporter deux coupes du Monde. Pia Sundhage avait réalisé une performance similaire avec l’équipe américaine en s’adjugeant deux médailles d’or consécutives aux Jeux Olympiques. Une, c’est aussi le nombre de victoire néerlandaise face aux États-Unis, un succès qui remonte à 1991...
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Pour les Pays-Bas, une (deuxième) victoire contre les USA leur permettrait de devenir la deuxième équipe à détenir les titres mondial et européen simultanément. Seule l’Allemagne a réussi une telle performance dans les années 2000. À l’inverse, la Norvège a perdu son titre européen juste avant de remporter le Mondial en 1995, une époque où le championnat d’Europe se jouait tous les deux ans.
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Parmi les joueuses de l’équipe des États-Unis pour ce Mondial, elles sont trois à avoir déjà marqué en finale des tournois majeurs (Coupe du Monde, Jeux Olympiques). La ‘‘meilleure buteuse’’ est évidemment Carli Lloyd avec 6 buts, dont 3 lors de la dernière finale de Coupe du Monde face au Japon. Pour Tobin Heath et Alex Morgan, c’est également face au Japon que les filets ont tremblé. Heath en 2015, et Morgan en 2011, une finale où les États-Unis s’étaient alors inclinés face aux Nadeshiko.
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Si l’Anglaise Ellen White et l’Américaine Alex Morgan se partagent la tête au classement des buteuses de ce Mondial avec six buts, la meilleure passeuse s’appelle Sherida Spitse. La milieu de terrain néerlandaise a délivré 4 passes décisives, à chaque fois sur coup de pied arrêté (3 coups francs et un corner). Un outil de nouveau mis à contribution en finale ?
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Ce dimanche, les États-Unis vont jouer leur cinquième finale de Coupe du Monde. Lors des 4 premières finales, les joueuses américaines se sont imposées 3 fois (1991, 1999 et 2015) et ont chuté en 2011 face au Japon, un titre perdu à l’issue des tirs au buts. Pour les Oranje, ce sera en revanche une première à ce stade de la compétition.
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Avant de se rencontrer en finale, les Pays-Bas et les États-Unis ont chacun remporté leurs six premiers matches dans le tournoi. Trois équipes ont déjà remporté l’ensemble de leurs matches pour devenir championnes du monde, l’Allemagne (2003), la Norvège (1995) et… les États-Unis (1991).
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C’est le nombre de buts inscrits lors de la dernière finale en 2015 remportée par les États-Unis face au Japon (5-2). Les Pays-Bas n’ont pas été en reste avec un match en feu d’artifice lors de la finale du dernier Euro gagnée (4-2) face au Danemark. Les États-Unis ont également participé à la seule finale de Coupe du Monde sans but. C’était en 1999, et les joueuses américaines l’avaient emporté aux tirs au but face à la Chine (0-0, 5-4 tab).
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Les Pays-Bas sont la 8e équipe à parvenir en finale de Coupe du Monde. 4 équipes ont remporté le trophée (États-Unis, Norvège, Allemagne, Japon), à l’inverse de la Chine (1999), de la Suède (2003) et du Brésil (2007) qui ont dû se contenter de la deuxième place.
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Parmi les 23 joueuses de la sélection américaine, elles sont 9 à avoir disputé la finale du dernier Mondial, remportée face au Japon. Au total, elles sont 12 à avoir fait partie de la sélection championne du Monde en 2015 au Canada.
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C’est le nombre d’heures qui séparent le coup d’envoi de la finale de la Coupe du Monde (17h) et celle de la Gold Cup masculine (Coupe de la CONCACAF qui se jouera à 3h du matin heure française), qui se déroule à Chicago outre-Atlantique. Deux finales où sera présente l’équipe des États-Unis, alors que la finale de la Copa América masculine aura de son côté lieu à 22h heure française. Cette situation avait notamment suscité les critiques des joueuses américaines et de leur sélectionneuse Jill Ellis, qui avait estimé que mettre ces finales le même jour, n’était pas de nature à « aider le football féminin ».
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Avec leur victoire face à l’Angleterre en demi-finale, les États-Unis ont signé la plus longue série de victoires consécutives en Coupe du Monde avec 11 succès sur les coupes du Monde 2015 et 2019. Le record précédent (10) avait été établi par la Norvège dans les années 1990.
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Dans ce Mondial, les États-Unis ont toujours ouvert le score dans le premier quart d’heure. Le but le plus ‘‘tardif’’ a été inscrit à la 12e minute par Alex Morgan lors du premier match des Américaines match face à la Thaïlande (remporté 13-0) dans le groupe F. Depuis le début du tournoi, les Américaines inscrivent en moyenne leur premier but après 8 minutes du jeu. Attention à l’entame de match pour les Néerlandaises !
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Depuis le lancement de la Coupe du Monde de la FIFA en 1991, 22 rencontres se sont déjà jouées devant plus de 50.000 spectateurs (pour 8 d’entre elles, ce sont ‘‘des matches-doubles’’, le même nombre de spectateurs a été compté pour deux rencontres jouées à la suite). La finale ce dimanche à Lyon devrait donc devenir le 23e match à dépasser cette barre, et éventuellement le 8e à franchir celle des 60.000 dans le cas où le Parc OL ferait le plein.
1 million / 1 milliard
La Coupe du Monde 2019 a franchi le cap du million de spectateurs, le 4e tournoi à franchir cette barre après les éditions 1999, 2007 et 2015. La FIFA a également annoncé que « la barre du milliard de téléspectateurs serait franchie sur l’ensemble des plateformes » (télévision et digitale) à l’issue du tournoi, ce qui constituerait un nouveau record.
Photo: Getty Images / FIFA
Hichem Djemai
