En conférence de presse, Olivier Echouafni est revenu sur ce second match face à l'Autriche (1-1), avec amertume, malgré le fait d'avoir évité la défaite. Réaction.

 

 

Quel sentiment j'ai par rapport à ce match ? Un petit peu de frustration parce qu'on aurait je pense mérité amplement la victoire. Quand je regarde finalement le match j'ai pas la même conception du football que les Autrichiens, qui est celui de rester derrière et faire un petit peu un gros blocage [dans la zone défensive], à ne pas jouer... C'est ce qu'on avait vécu face à l'Islande, ça s'est répété face à l'Autriche donc après il faut trouver des solutions et malheureusement on les a pas tout le temps trouvé. En tous cas, on s'est pas tous mis dans le même sens du jeu, notamment en première mi-temps.

 

Les Autrichiens ont fêté le match nul comme si c'était une victoire, est-ce que de votre côté vous considérez ça comme une défaite ?
Non certainement pas. Je pense que les Autrichiennes avaient une stratégie bien en place. Finalement on leur donne la possibilité de marquer ce but et à partir de là, il a quand même fallu courir après le score. Ce sont des situations qu'il faut éviter face à des gros blocs défensifs et qu'on a su malgré cette difficulté mettre notre jeu en palce en deuxième mi-temps. En tous cas on a réussi à revenir très rapidement au score et on aurait dû marquer ce deuxième but (soulève les épaules). Elles ont réussi je pense un beau coup mais il n'y a pas de déception, juste un peu de frustration.

 

Comment vous expliquez cette difficulté à passer ce bloc ? Et cette fébrilité défensive par moment alors que le match était plutôt bien tenu par les Bleues ?
Complètement. Je pense que passer par les côtés en sachant que vous avez un bloc très très bas, c'est quelque fois très compliqué aussi donc on avait pris une option qui était assez intéréssante, en venant de loin, arrivé lancé mais à un moemnt donné faut trouver la disponibiltié et de la vitesse. Si on trouve pas plus de vitesse et si on arrive pas à se mettre plus dans le sens du jeu ça devient un peu plus compliqué. La situation qu'à Marie-Laure Delie dès l'entame de match nous aurait permis tout de suite de faire ressortir cette équipe, et derrière de pouvoir peut être aller marquer un deuxième but. Du coup ça s'est pas fait et es moments de fébrilités quand ça tourne pas à un moment donné, on arrive pas à trouver la solution, derrière on se met en danger, alors que y'a aucune pression. Ce petit grin de sable à tendance à faire déjouer et c'est ce qui s'est passé aujourd'hui.

 

On a l'impression que l'équipe s'est plus lâchée en seconde mi-temps. Comment vous expliquez cela ?
Y'a une petite part de stress qui aussi entre en ligne de compte. Quand vous n'arrivez pas à réaliser finalement des situations qu'on travaille régulièrement, au bout d'un moment vous avez tendance peut être à douter un peu et finalement à la mi-temps, on a réussi un peu à égler tout ça, avec de la projection, de la vitesse, des frappes, de la percussion, tout ce qui fait la qualité de cette équipe aussi et dès qu'on arrive à mettre ces choses en place on réalise de meilleure prestation.

Dounia MESLI