Sophie Vaysse a connu sa première titularisation en D1 avec Juvisy cette saison. Un match en clin d’œil pour une joueuse originaire du sud-ouest et qui avait fait ses débuts en D1 avec Rodez en 2012. Elle revient avec nous sur ce match nul 1-1 et le sentiment d'inachevé après la rencontre.

 

« En rentrant [au vestiaire], je me suis dit : « Je suis tellement frustrée que je sais pas quel mot employé ». C'est vrai qu'on a les occasions, on pêche dans le dernier geste. Mais voilà, on arrive à se procurer des occasions, c'est déjà bien, il faut continuer, qu'on continue à travailler à l'entraînement tout ce qui est finition, les transitions. Et voilà, on prend un but sur un fait de jeu, c'est toujours la même chose mais après c'est à nous de travailler devant le but, finir mieux et se mettre à l'abri bien avant.

 

Qu'est-ce que vous avez pensé de Rodez ? Une équipe que vous connaissez bien pour y avoir joué...

 

Rodez, on connaît, on connaît le client, c'est solide, ça lâche jamais, c'est du sang ruthénois (rire). Non c'est un bloc très compact, à tout elles peuvent sur deux/trois passes vers l'avant bien se projeter et lancer les attaquantes. Après, on a su gérer la profondeur. Certes, elles ont eu quelques occasions mais on savait que derrière Aïssatou [Tounkara], Dus [Sandrine Dusang] et les latérales, elles allaient rattraper le coup.

 

Aujourd'hui, c'était votre première titularisation cette saison. Quel regard vous avez sur ce premier match joué en intégralité ?

 

C'est vrai que le coach m'a fait confiance sur ce match, ça m'a fait déjà du bien de jouer avec les coéquipières, un peu au début en manque de repères mais je sais très vite m'adapter. Et puis quand on a Inès Jaurena, Annaïg Butel ou Gaëtane [Thiney], c'est vrai que c'est facile, elles nous mettent à l'aise.

 

Après, c'est à moi de encore prouver pour jouer titulaire tous les matches et après je pense que ça s'est bien passé avec les filles. A l’entraînement, on a quand même des systèmes en place, des systèmes de jeu où on arrive à s'adapter facilement et après, c'est à moi de travailler pour être titulaire les semaines suivantes. »

 

photo: Nelson Fatagraf

Hichem Djemai